LA PANDEMIE N’EST PAS TOMBÉE DU CIEL.

Si l’on suit la conférence passionnante de l’écrivain et journaliste Paul Schreyer, on en arrive à la conclusion suivante : la pandémie de Covid-19 n’est pas tombée du ciel.

Au cours des 30 dernières années, le scénario entourant les éventuelles pandémies a été testé lors de jeux de simulation de bioterrorisme.

 Cette émission met en évidence un petit extrait de la conférence de façon chronologique et factuelle ; elle montre comment ces exercices ont été réalisés, qui les a organisés et quels sont les parallèles entre les scénarios et notre situation actuelle.

Paul Schreyer, écrivain, journaliste et rédacteur d’ouvrages critiques, parle dans sa conférence « Jeux de simulation pandémique – Préparation d’une nouvelle ère ? » de l‘évolution politique après la fin de la guerre froide (1945 à 1990). Cette période était marquée par la peur réelle de la guerre nucléaire. L’Est et l’Ouest étaient fortement armés et se menaçaient mutuellement de destruction totale. Mais ensuite est venu l’effondrement de l’Union soviétique, symbolisé par la chute du mur de Berlin en 1990.

Le monde a poussé un soupir de soulagement et voulait la paix, tandis que le gouvernement américain s’est inquiété de savoir comment justifier les dépenses militaires alors que soudain il n’y avait plus d’ennemi.

Comment faire comprendre à la population qu’elle a malgré tout besoin d’une armée forte, avec des dépenses d’armement et des systèmes d’armes importants ? L’attentat du World Trade Center en 1993 et du bâtiment fédéral d’Oklahoma City en 1995 ont ensuite déclenché une nouvelle ère de guerre, « la guerre contre le terrorisme », qui a laissé des traces de sang dans de grandes parties du monde. Paul Schreyer a dit que le gouvernement américain, avec le soutien des médias, a alors gagné l’approbation populaire concernant la nécessité d’augmenter les dépenses de défense pour les armes biologiques et chimiques. En 1998, dans un document stratégique interne au Pentagone, l’un des principaux experts en armes biologiques, le colonel Robert Kadlec, a souligné les « avantages » des armes biologiques, je cite : « Lorsque des armes biologiques sont utilisées sous couvert d’une épidémie limitée dans l’espace ou d’origine naturelle, on peut nier leur utilisation de manière crédible […]. La possibilité de provoquer de graves pertes économiques et par la suite une instabilité politique, combinée à la possibilité de nier son utilisation de manière crédible, cela dépasse les capacités de toute autre arme connue. »

 La même année 1998, le « Center for Health Security », en français « Centre pour la sécurité sanitaire », affilié à l’université Johns Hopkins, a été fondé aux États-Unis avec l’argent d’une fondation milliardaire. Un an plus tard ce Centre pour la sécurité sanitaire a commencé à organiser des exercices avec des jeux dits de planification de bioterrorisme. Paul Schreyer les a examinés de plus près. Leurs noms semblent tout droit sortis de films futuristes : « Dark Winter », « Global Mercury », « Atlantic Storm », « Clade X » et en octobre 2019 l’exercice « Event 201 ». Ce dernier point mérite un examen plus approfondi : il était organisé de nouveau par le Center for Health Security.

Les coorganisateurs étaient la Fondation Gates, le Forum économique mondial et des groupes pharmaceutiques et médiatiques américains.

Dans cet exercice, on a joué à faire face à une pandémie de coronavirus, notamment en ce qui concerne les relations publiques. Il est indiqué dans la documentation de cet exercice : « Les gouvernements devront collaborer avec les sociétés de médias pour étudier et développer des approches plus efficaces de la lutte contre la désinformation. Pour ce faire Il faudra développer la capacité d’inonder les médias d’informations rapides, précises et cohérentes […]. Pour leur part, les sociétés de médias devraient s’engager à faire en sorte que les messages officiels soient prioritaires et que les faux messages soient réprimés, y compris par le biais de la technologie. »

En résumé, on peut dire que c’est lors de tels exercices que des scénarios de pandémie ont été répétés et développés en permanence ; les conséquences de la maladie et de la vaccination sur les citoyens y ont joué un rôle central. Les participants à ces jeux de simulation étaient des représentants haut placés des autorités et des gouvernements ainsi que des journalistes renommés, et enfin des membres du conseil d’administration de multinationales. Dans tous les exercices, la limitation des droits civils et des libertés a également joué un rôle. En 2020, l’OMS a effectivement déclaré une pandémie de coronavirus. Un grand nombre des mesures répétées et discutées pendant des années dans les jeux de simulation ont depuis été mises en œuvre au niveau mondial. Dans ce contexte, peut-on encore croire à une pandémie « accidentelle » ?

Sources: De wou. Ma France

Note de citoyen indigné: Il faudrait être naïf pour croire qu’un tel scénario est impossible… D’ailleurs les déclarations successives, depuis plusieurs années, de Jacques Attali, partisan et proche du nouvel ordre mondial, sur la nécessité d’une pandémie, laissent à penser que c’était dans les tuyaux…

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L’IMPUISSANCE ORGANISÉE DE L’ÉTAT EN FRANCE

« Les conséquences concrètes du fake state sont hélas nombreuses… »
© PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP

« Fake State » : « La social-démocratie s’est retournée contre les travailleurs »

« L’Etat ne peut pas tout »

Frédéric Farah est professeur de sciences économiques et sociales, chercheur affilié au laboratoire PHARE et enseignant à Paris 1. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont certains avec l’économiste Thomas Porcher. Il nous parle de son dernier ouvrage : « Fake state : L’impuissance organisée de l’Etat en France ».

Après la seconde guerre mondiale, la France mène une politique de type keynésien, qui se traduit par des investissements massifs dans le secteur public et les infrastructures. Jusqu’en 1983, lorsque le « tournant de la rigueur » opéré par le président François Mitterrand engendre un nouveau type d’État, que Frédéric Farah baptise « fake state » : un État social impuissant, dont les politiques se placent au service du marché. Le résultat des efforts des gouvernements des quarante dernières années, notamment à travers l’intégration européenne, qui s’ouvre avec le traité de Maastricht (1992). Une telle situation expliquerait les crises récentes, du mouvement des « gilets jaunes » aux défaillances dans la gestion de la pandémie de Covid-19, qui mettent en lumière la destruction des services publics induite par cette doxa libérale. L’auteur propose la restauration de la souveraineté nationale par la définanciarisation de l’économie et la resocialisation de l’État, lesquelles s’ajusteraient à l’urgence écologique. Un projet conditionné à une sortie immédiate de l’Union européenne et de l’euro. Adèle Bari

Quel rapport entre la crise des gilets jaunes, la situation sanitaire de la France, l’appel à des fonds privés pour restaurer Notre-Dame de Paris, ou encore l’abandon de fleurons de l’industrie française ? Pour l’économiste Frédéric Farah, il s’agit de la mise en place du « fake state », un Etat impuissant, depuis 1983.

Marianne : Qu’appelez-vous le « fake state » ?

Frédéric Farah : Le fake state est l’expression d’un Etat que je dirai paradoxal. En effet, l’État s’est dépourvu de nombre d’instruments de politique économique (contrôle des capitaux, détermination du taux d’intérêt, souveraineté monétaire, politique commerciale, politique industrielle, nationalisations…) et juridique puisque désormais notre droit national passe sous subordination européenne si je puis dire. De ce fait, le fake state est un Etat affaibli économiquement, et n’a qu’une action limitée sur le réel. Jean Castex organise un plan dit de relance sans pouvoir engager une dévaluation de l’euro, pourtant nécessaire, car nous vivons avec une monnaie surévaluée. Par ailleurs, dans la mesure où il n’est pas maître de l’outil monétaire, le plan dans son ambition ne peut qu’être limité.

Le fake state compense cette faiblesse par un excès de communication, de mise en scène souvent brouillonne et peu efficace. Qu’il suffise de penser à la communication désastreuse du gouvernement depuis le début de la pandémie de coronavirus.

Mais paradoxal, car le fake state est autoritaire. Il supporte mal la contestation ou même la négociation. Le mouvement des gilets jaunes a fait l’objet d’une répression sans précédent. Par ailleurs, en termes politiques, les gouvernements essayent de réduire le temps d’examen des textes, procède par ordonnance ou utilise le 49-3. La constitution de la Vème République est dévoyée, le président de la République est devenu un chef de clan. Il s’agit de lui faire allégeance avant tout. Le macronisme en est l’illustration caricaturale. En somme le fake state est un Etat impuissant, qui fabrique de l’insécurité civile, sanitaire, sociale, mais qui se crispe et devient autoritaire et bavard en communiquant à l’excès.

Le chef-d’œuvre de la gauche contre le monde du travail, c’est la construction européenne

A vous lire la gauche serait plus responsable de cet état de fait que la droite…

Lorsque l’on remonte le cours du temps, nous ne pouvons qu’être frappés par le fait que la gauche dite de gouvernement a conduit une politique à l’encontre du monde du travail de manière sidérante. La désinflation compétitive conduite par elle a eu des effets négatifs en matière de répartition de la richesse. Les salariés en sont les grands perdants, sans parler de la désindexation salaire/prix. On pourrait penser au programme de privatisations et d’ouvertures du capital d’entreprises publiques ou encore les lois en faveur d’une plus grande flexibilisation du marché du travail . La gauche a excellé en la matière encore plus que la droite. Mais le chef-d’œuvre de la gauche contre le monde du travail, c’est la construction européenne. Du marché unique à l’euro, la gauche de gouvernement a promu avec constance le désarmement du travail au profit du capital. Mais la gauche française n’est pas la seule à avoir emprunté ce chemin. La social-démocratie s’est retournée contre les travailleurs.

Peut-on réellement parler d’impuissance de l’Etat, quand les dépenses des administrations publiques pèsent pour plus de 50% du PIB ?

Les dépenses des administrations publiques sont si je puis dire un trompe-l’œil. Il ne s’agit pas d’en minorer l’importance, mais d’en observer la composition, à savoir des dépenses sociales principalement. Ces dépenses sont essentielles, et il ne s’agit pas de les saisir uniquement comme des coûts. Elles sont sources de revenus, corrigent les inégalités, réduisent la pauvreté relative. On a en a perçu toute l’efficacité lors de la crise du Covid à travers les mécanismes de chômage partiel. Mais ces dépenses sociales ont contredit surtout fortement la pente déflationniste des politiques économiques de ces quarante dernières années, en particulier la désinflation compétitive. Et c’est tant mieux si j’ose dire.

Mais l’Etat par ce biais n’accroît pas sa puissance, l’impuissance vient surtout de la fin d’un Etat producteur. Les privatisations, la réduction du nombre d’entreprises publiques ont limité son champ d’action pour ne dire que cela.

De même, la répression à l’égard des gilets jaunes n’est-elle pas, malgré tout, une preuve du poids de l’Etat en France ?

Il ne s’agit pas encore une fois de nier le poids de l’Etat en France, il s’agit surtout d’insister sur la perte de moyens d’actions pour corriger les déséquilibres comme le chômage, ou encore de dessiner un avenir économique comme préparer la transition écologique, ou assurer une plus grande justice fiscale. Le fake state peut compter sur tout un appareil d’Etat efficace, structuré pour mener certaines missions comme celle de réprimer durement les gilets jaunes. Mais dans cette affaire, la police comme service public, elle aussi, subit le poids de l’austérité. Qu’il suffise de penser à la situation matérielle des commissariats, le manque de moyens ou encore des personnels pressurisés et fragilisés.

La récente crise du covid a montré la situation d’imprévoyance des pouvoirs publics

Quelles sont les conséquences concrètes du fake state ?

Les conséquences concrètes du fake state sont hélas nombreuses : désindustrialisation plus rapide comparée à nos voisins comme l’Allemagne, la perte de recettes fiscales en raison de la libre circulation des capitaux telle qu’elle est pensée en Europe, la vente à la découpe de notre patrimoine industriel, l’obsession comptable et gestionnaire qui entraîne la mise à mal de nos services publics, vivre avec une monnaie surévaluée, la perte d’une stratégie industrielle, la fin d’outils précieux pour engager la transition écologique comme des monopoles d’Etat en matière d’énergie, de transport.

Mais aussi parmi les conséquences, la fabrication de montages souvent désastreux en matière fiscale et sociale qui restent les deux leviers à peu près disponibles pour agir : multiplication des niches fiscales, CICE. Dépourvu de stratégie industrielle, l’Etat laisse vendre à la découpe des fleurons nationaux, s’oppose mollement à la fermeture de certains sites. La récente crise du Covid a montré la situation d’imprévoyance des pouvoirs publics.

L’euro est le moyen puissant de maintenir un ordre économique devenu déraisonnable, et délétère

Pour vous, les sorties de l’Union européenne et de l’euro sont indispensables. Pourquoi ?

Ce sont les points de départ pour penser demain si je puis dire. Tant que nous conserverons l’euro, il ne peut y avoir d’espoir de penser une économie plus juste socialement et à même d’œuvrer pour la transition écologique. La folie dans une certaine gauche est de croire que l’euro n’est qu’un instrument et qu’il soit possible d’en faire ce que l’on veut. L’euro et je le montre dans le livre est un dispositif anti keynésien, et anti redistributif. Il suffit de penser aux fondements théoriques qui ont présidé à la constitution de la BCE, et qui ont donné les armes nécessaires au capital pour déstabiliser et c’est peu dire les conquis des travailleurs.

Monnaie profondément déflationniste et qui a l’Etat social en ligne de mire. Il n’en diminue pas forcément le poids, mais en change l’organisation, l’orientation. L’euro, avec ses corollaires, le pacte de stabilité, le Traité sur la coopération et la gouvernance en Europe obligent à comprimer la dépense publique ou du moins en ralentir la progression ou la soumettre à un programme de réformes. Après le oui à Maastricht s’engage l’été suivant en 1993, la réforme Balladur qui ouvre le bal aux fameuses réformes paramétriques de nos régimes de retraite.

Le résultat tassement à venir du revenu des retraités, calcul des retraites moins généreux, allongement de la durée de cotisation. Aujourd’hui, dans le cadre du plan de relance européen dit recovery fund, les populations comprennent bien que cette « aide » pour la relance sera subordonnée à un ensemble de réformes dites structurelles qui vont affecter le champ de la protection sociale.

N’oublions pas le prix que l’Italie a payé pour l’austérité mise en œuvre au nom des choix européens : ce pays a vu sa situation économique se dégrader en 20 ans, sans compter un système sanitaire à l’os, des infrastructures publiques vieillissantes. Regardez bien, la situation présente, face à la crise économique, ce sont les travailleurs et les salaires qui vont servir de variables d’ajustement. Le plan Castex n’a aucun sens lorsqu’il est réalisé dans une monnaie surévaluée. Mais comme la BCE agite le parapluie atomique à coup de liquidités et de rachats de titres de dettes souveraines, l’euro devient sympathique encore une fois pour une gauche aveugle, sans compter la fumeuse tentative de créer un embryon de fédéralisme.

Quant à l’Union européenne, elle a consacré la liberté de circulation des capitaux et le principe de la concurrence dite libre et non faussée comme deux piliers hautement problématiques. D’une part, cette liberté de circulation des capitaux a permis l’émergence de paradis fiscaux au sein même de l’Union européenne et a fait du principe de concurrence la matrice de son ordre économique et juridique avec les conséquences que l’on sait (impossibilité de construire des champions industriels européens, disparition des monopoles de l’Etat, …). Il convient aujourd’hui de restreindre la libre circulation des capitaux, de subordonner le principe de la concurrence à celui de la justice sociale, de la transition écologique. L’euro est le moyen puissant de maintenir un ordre économique devenu déraisonnable, et délétère.

Prônez-vous un simple retour au modèle des Trente Glorieuses, auquel on ajouterait la transition écologique ?

Les Trente Glorieuses appartiennent au passé pour bien des raisons : elles se sont fondées sur l’utilisation d’une énergie fossile abondante et bon marché, sur un ordre monétaire certes imparfait qui fut celui de Bretton Woods, sur une ouverture progressive des économies et sur un arraisonnement plus ou moins réussi du capitalisme par la démocratie. Elles ont pu exister aussi du fait de déséquilibres entre une partie riche du monde et un ensemble de pays qui restait en marge d’un certain « développement économique », du fait de leur domination par le nord.

Elles ont pu avoir lieu car le travail n’était pas si désarmé par rapport au capital. Ce monde ne reviendra plus et c’est tant mieux. Mais des éléments de ce dernier doivent être conservés, moins comme désir nostalgique d’un retour impossible, mais comme des balises ou le rappel d’expériences douloureuses. N’oublions pas le triple enseignement de l’expérience rooseveltienne qui a guidé l’après-guerre : le rôle des politiques économiques actives, l’importance de l’Etat social, et le muselage de la finance.

Mon souhait, c’est une définanciarisation massive de l’économie et une resocialisation de nombreuses activités pour préparer la transition énergétique, retrouver la voie de la réduction du temps de travail par exemple

Ces trois éléments en intégrant de nouvelles considérations écologiques peuvent être encore à l’ordre du jour. Mais attention, il y a une forme de productivisme, d’organisation du travail hérités de cette époque, dont il n’est pas nécessaire d’avoir du regret, même si aujourd’hui le travail à la chaîne par exemple n’a pas disparu. Ce qui est à mon sens nécessaire de conserver de cette époque, ce sont les principes qui ont voulu guider la réforme économique de l’après-guerre, admirablement contenu dans le préambule de la Constitution de 1946.

Le capitalisme doit être plus que jamais arraisonné par la démocratie sociale qui aujourd’hui montre une grande fatigue. Polanyi a pu parler d’un réencastrement nécessaire du social et de l’économique, le cycle néolibéral a remis en cause ce mouvement. Il a engagé un mouvement de remarchandisation des sociétés humaines qu’il convient d’arrêter. Ce qui est préservé ce sont les droits sociaux issus de la société salariale qui s’est affirmée lors des Trente Glorieuses. Le capitalisme financiarisé et numérique ne doit pas être le levier de leur démantèlement.

Mon souhait, c’est une définanciarisation massive de l’économie et une resocialisation de nombreuses activités pour préparer la transition énergétique, retrouver la voie de la réduction du temps de travail par exemple.

Par Kévin Boucaud-Victoire Marianne

Note de Citoyen Indigné : A la lecture de ce livre, tout devient plus clair, plus compréhensible. Cette impression permanente, depuis plusieurs mois, que nos gouvernants sont paumés, qu’ils font n’importe quoi…Cette impression de ne plus être en démocratie… Relisez le discours de Philippe Seguin du 05 05 1992 :

https://www.cvce.eu/obj/discours_de_philippe_seguin_paris_5_mai_1992-fr-208cafc7-f175-4e91-af4f-da4769440e83.html

Cette peur de se dire : »c’est pas possible, ils ne veulent pas ce qui se passe… » Et bien, si, ils le veulent, ils font tout pour que ça réussisse. Et, avec Macron, le mercenaire Macron, ils ont trouvé celui des leurs qui a suffisamment de cynisme pour finaliser ce projet d’abattre la démocratie et l’état.

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L’ABOMINATION EN MARCHE

L’abominable perspective d’une réélection d’Emmanuel macron. J’ai quitté la France depuis cinq ans, et je n’y suis revenu que rarement, pour voir des amis et donner des conférences, trois fois en tout. J’ai assisté de l’extérieur du pays à l’élimination de françois Fillon, puis à l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel macron.

J’ai écrit à l’époque qu’il avait été vendu à la population française comme le paquet d’une lessive censée laver plus blanc, et j’ai ajouté qu’il n’y avait à l’intérieur du paquet qu’un produit frelaté. Il n’a, hélas, pas fallu longtemps pour que les faits me donnent raison.

Les faits, en réalité, m’avaient donné raison bien avant l’élection : tout, chez Macron, sentait le mépris des pauvres, une cynique détestation de la France et un appétit effréné du pouvoir. L’ensemble était accompagné d’une dimension mégalomaniaque qui l’a conduit à se comparer à Jupiter et à organiser la cérémonie du Louvre, le 7 mai 2017. J’avais, avant l’élection, cité le psychiatre italien qui avait décrit Macron comme un psychopathe et j’avais dit que le diagnostic me semblait pertinent (c’est toujours ce que je pense). J’avais ajouté que si les valeurs éthiques existaient encore en France, la rencontre entre Emmanuel et Brigitte aurait conduit Brigitte en prison, et lui aurait valu une ineffaçable réprobation.

Les faits, oui, m’ont donné raison.

Après l’élection, Macron a continué à montrer son mépris des pauvres, sa détestation de la France et son appétit effréné du pouvoir, jusqu’au moment où il a pris les décisions de trop, et provoqué le soulèvement des gilets jaunes : et je n’ai pas eu à revenir en France pour discerner que le désespoir et la colère de millions de gens étaient fondés, et légitimes. Je n’ai pas eu à revenir en France pour comprendre que le soulèvement n’était qu’un cri, sans but précis, et pour comprendre aussi que Macron ignorerait les gilets jaunes, userait de répression et d’arrogance, jusqu’à obtenir la résignation. C’est ce qui s’est passé. Se sont ajoutés au fil du temps l’intrusion dans le mouvement d’éléments gauchistes, l’utilisation du mouvement par des groupes anarchistes violents, des destructions et des incendies, des brutalités policières indignes d’un pays démocratique.

Le mouvement des gilets jaunes n’a commencé à s’éteindre que lorsqu’un vaste mouvement de grève a pris le relais et paralysé le pays, et Macron a géré la grève comme il avait géré le mouvement des gilets jaunes, en attendant que les grévistes se résignent.  

Ce qui a suivi immédiatement a été la pandémie, deux mois de confinement strict, le passage de la France à un fonctionnement de régime autoritaire, avec laissez passer, contrôles policiers, transformation des logements en prisons. Des accalmies ont eu lieu, mais le fonctionnement de régime autoritaire est toujours en place.

Je regarde cela de l’extérieur, et je ne puis que penser que les années Macron jusqu’à présent ont été abominables, et que le mot abominable est même trop faible pour les qualifier.

Macron n’a pas changé en quatre ans. Le mépris des pauvres est toujours là, la détestation de la France et l’appétit effréné du pouvoir aussi. Le diagnostic du psychiatre italien me semble toujours pertinent. 

Les décisions prises par Macron et son entourage pendant la pandémie ont été à mes yeux, criminelles. Interdire la vente d’hydroxychloroquine, laisser la population avec du paracétamol, l’intubation à l’hôpital en cas d’aggravation, le recours au Rivotril pour l’euthanasie, les maisons de retraite transformées en mouroirs, autant de décisions abjectes guidées par le cynisme, l’incompétence et la corruption.

Les dégâts économiques et humains sont immenses, et je crains, le cœur serré, que la France, qui est toujours mon pays, ne s’en relève pas.

Je le crains d’autant plus que d’autres dimensions s’ajoutent : l’islamisation du pays se poursuit, et ce qui a coûté la vie à Samuel Paty peut se reproduire. Le témoignage de Didier Lemaire est éloquent. Et tandis que des organisations islamistes continuent à appeler à la conquête sur le sol français, c’est une association qui combat pacifiquement l’invasion du pays qui se trouve frappe d’interdiction.

Je ne peux, en ce contexte, que dire ma révolte et mon dégout face à la possibilité très concrète qu’Emmanuel Macron soit reconduit dans ses fonctions pour cinq années de plus.  

Des articles paraissent en France qui disent, avec effroi, que Marine Le Pen pourrait gagner et que ce serait abominable.

Je ne pense pas que Marine Le Pen puisse gagner. Je pense que ce que la gauche appelle front républicain, et que j’appelle, moi, une imposture, va fonctionner encore.

Mais ce que je regarde avec effroi et ce qui me semble abominable, c’est la perspective d’une réélection d’Emmanuel Macron.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Note de Citoyen Indigné: Macron est un mercenaire en infiltration. Il a été placé à la présidence de la république pour finaliser ce plan qui consiste à liquider la France. C’est en passe de réussir… Comme le dit Philippe de Villiers: « Macron, n’en a rien à foutre qu’on crève » puisque c’est son objectif. Donc, arrêtons de nous lamenter et réagissons.

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LIQUIDER LA FRANCE !

La France était naguère encore un Etat-nation solide. La rencontre de deux titres d’ouvrages consacrés au macronisme nous invite à revoir ce jugement. Dans “Liquidation”, plongeant dans le passé pour mieux décrire notre avenir, l’universitaire Frédéric Rouvillois dévoile le sens caché du macronisme : sa volonté de liquider les réalités anciennes afin de leur substituer, sur tous les plans, un « nouveau monde » fluide, ouvert, sans identités ni barrières, afin que rien ne vienne gêner le mouvement perpétuel des individus et des biens qu’exige la mondialisation. Le député Olivier Marleix, quant à lui, a été l’un des premiers à dénoncer le comportement de l’oligarchie technocratique d’origine socialiste, au moment de la vente d’Alstom. Il a alors découvert celui qui deviendrait un des plus grands liquidateurs du pays : Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie. Depuis 2017, le “chef de l’Etat” poursuit son projet : ouvrir les portes de la France aux capitaux et gouvernances étrangers, à une mondialisation déloyale.

On a le choix : liquidation comme pour une entreprise, liquéfaction comme lorsqu’un solide, un bloc devient liquide, et évidemment, liquider comme lorsqu’on réduit un être vivant à l’état de cadavre. En fait, les trois sens correspondent à ce que notre pays subit de la part d’une prétendue élite pour laquelle le mot “national” ne peut-être qu’une qualification ringarde, “moisie”, voire un synonyme de “fasciste”.  Une nation n’est pas un territoire, à moins d’être une île habitée par un peuple homogène. Une nation est une communauté humaine fondée sur une identité culturelle et historique, souvent une langue, une religion, un roman national, c’est-à-dire l’histoire d’un passé volontairement glorifié, et le sentiment d’un destin commun. Les frontières peuvent bouger. Si les éléments constitutifs d’un peuple demeurent, la nation subsistera aussi. La Pologne ou l’Allemagne ont survécu à leur glissement sur la carte. Parfois, tous les éléments ne sont pas réunis, mais l’un d’eux est assez fort pour pallier l’absence des autres. Ainsi de la Suisse dont l’art de vivre, le goût de l’indépendance et la démocratie ont constitué une surprenante identité malgré une apparente diversité. La France a, comme on dit, tout pour elle : une histoire, celle du plus vieil Etat-Nation d’Europe, plus de mille ans de vie commune, de guerres et de conquêtes, de résistances à l’envahisseur, de construction d’un Etat par trop centralisé, dirigé à partir d’une capitale écrasante ; une culture et une langue d’une richesse prodigieuse, des trésors d’architecture et de littérature, des œuvres picturales ou musicales cultivant l’originalité, des travaux scientifiques à la pointe de l’humanité ; et même, une géographie d’une grande constance grâce aux montagnes du sud et de l’est, et malgré la fragilité du nord exposé aux invasions avec Paris à leur portée.

Malgré ces atouts évidents, malgré cette continuité exceptionnelle, la France est aujourd’hui menacée dans son existence. Son affaiblissement économique la rend dépendante de l’Europe et donc de l’Allemagne. Son évolution démographique laisse entrevoir un remplacement de population, une substitution de peuple. Son rayonnement culturel s’étiole avec la régression du français, avec le tarissement de sa créativité artistique et scientifique. Quelle est la cause de ce suicide lent et inexorable ? La trahison des élites ! La France produit depuis les lendemains des guerres mondiales et plus encore depuis les années 1970 une caste de détenteurs de pouvoirs, politiques, économiques, culturels qui ne l’aiment pas. La France avait une vocation universelle, entendait servir l’humanité. Peu à peu, il s’est agi de servir l’altérité, puis de déconstruire l’identité, puis de se servir du pays pour satisfaire des ambitions sans limite. Faut-il rappeler que le Bien Commun dont les politiques ont la charge, c’est celui de la communauté nationale, qui correspond aux limites de la souveraineté qui leur permet d’agir ? Des carrières personnelles outrepassent ces limites, dans le privé des grandes entreprises, ou dans le public des organisations internationales, et créent une confusion détestable. L’avenir de la France devient angoissant si l’on prend conscience de la sécession du peuple qui demeure enraciné et de l’oligarchie qui vit ailleurs. Trop de politiciens français voient dans un monde sans frontières leur avenir personnel, sans regard pour l’invasion migratoire que produit ce monde, et qui ne les touchera guère. Trop de responsables économiques agissent sur le vaste échiquier du marché mondial sans le moindre intérêt pour le sort de leurs compatriotes. Trop d’intellectuels français jouent avec les idées sans tenir compte de leurs conséquences dans la réalité. Lorsqu’un politicien favorise l’immigration par humanisme ou par intérêt économique, lorsqu’un dirigeant d’entreprise privilégie une fusion ou une cession désavantageuses pour le pays, lorsqu’un intellectuel développe une idée qui détruira un peu plus le tissu social de notre nation, il s’agit d’une trahison. Il faut aujourd’hui lancer un appel à la responsabilité des élites, ou à l’urgence de leur remplacement !

Source : Christian Vanneste

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FRANCE :PARADIS PERDU 40 ANS D’ÉLITES FRANÇAIS : BILAN D’UN DÉSASTRE

Depuis 40 ans, les Français ont le grand malheur d’être gouvernés par les “élites” les plus incompétentes et les plus irresponsables du monde occidental.

Et je pèse mes mots, tant l’effondrement du pays, en une seule génération, est effarant.

Ces bons à rien qui ont la prétention d’avoir la science infuse, ont réussi l’exploit de faire de la deuxième puissance mondiale en 1980, un pays ruiné en voie de sous-développement.

La génération Mitterrand et suivantes n’ont pas connu l’âge d’or des Trente Glorieuses et ignorent qu’en 1975, la France était la deuxième puissance économique mondiale, derrière les États-Unis.

La Chine en était encore au Moyen Âge, tout juste capable de fabriquer des cerfs-volants et des lampions.

L’Allemagne, encore coupée en deux, et le Japon, ne s’étaient pas encore relevés totalement de la guerre.

L’Angleterre restait minée par des syndicats corporatistes dévastateurs, jusqu’à leur mise au pas par Margaret Thatcher, la providentielle “Dame de fer”.

La France était à la pointe de toutes les technologies , avec son nucléaire civil et militaire, son TGV, ses paquebots géants, ses sous-marins nucléaires, ses Mirage vainqueurs de la “guerre des Six Jours”, Ariane, la Caravelle…

Avec une croissance de 5 à 6 % pendant trente ans, elle ne connaissait ni chômage, ni insécurité. Jamais la France n’avait connu une telle explosion du niveau de vie.

Son immigration européenne ne demandait qu’à s’intégrer, les Italiens, les Espagnols et les Portugais épousant des Françaises et donnant des prénoms français à leurs enfants.

Les jeunes ne savent pas non plus qu’en 1980, les Français avaient le cinquième niveau de vie au monde, derrière les USA, et trois petits pays privilégiés, la Suisse, le Luxembourg et la Suède.

Bref, la France des Trente Glorieuses était un véritable paradis et le pitoyable épisode de mai 68, éminemment politisé, avait été effacé en quelques mois. La croissance repartait de plus belle, au grand étonnement du monde.

Mais en quelques décennies, tout cela a été balayé, tout l’héritage du général de Gaulle a été dilapidé par des équipes de fossoyeurs de la nation, de droite comme de gauche.

Tous, sans aucune exception, ont participé à cette gigantesque entreprise de démolition, faisant de la France un pays ruiné, désintégré, islamisé et parmi les plus dangereux du monde occidental.

De cette époque bénie il ne reste qu’un champ de ruines. Mondialisation, immigration, gabegie, incompétence, trahisons et lâchetés des uns et des autres, ont tout emporté.

L’école est en plein naufrage.

Celle-ci, qui faisait notre fierté depuis Jules Ferry, n’est plus un sanctuaire de la transmission du savoir, mais un espace de plus en plus islamisé, où règne l’insécurité et où se propage la haine de la France.

En 2004, le rapport Obin tirait la sonnette d’alarme sur la dangereuse islamisation de l’école républicaine. Mais le frileux François Fillon, alors ministre de l’Éducation nationale, s’est empressé de l’enterrer. “Nous avons perdu 20 ans”, dit aujourd’hui l’ex-inspecteur général Jean-Pierre Obin.

Au classement Pisa, nous reculons dramatiquement à chaque nouvelle étude. L’Éducation nationale devient une usine à cancres, où un bachelier ne maîtrise même plus la langue de Molière.

Notre industrie est laminée .

Hautement performante en 1975, elle a perdu 3,5 millions d’emplois, passant d’un effectif de 6,2 millions à 2,7.

Et la part de l’industrie dans le PIB a chuté de 25 % à 10 %. La France détient ainsi le bonnet d’âne de l’UE.

Nous avons tout vendu ou délocalisé, comme l’a prouvé la crise sanitaire.

La mondialisation n’explique pas tout, car nos voisins ont tous fait mieux que nous.

Le secteur agricole est en alerte rouge !

Troisième exportateur mondial en 2005, la France a été rétrogradée au sixième rang, derrière les États-Unis, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Brésil et la Chine !

La part de l’agriculture dans le PIB est passée de 6 % à 3 % depuis 1980.

En 2023, la France risque de devenir importatrice de produits agricoles !!

Les incapables aux commandes ont écrasé nos paysans de charges, de taxes, de règlements, de normes environnementales et sanitaires qui ont tué le monde agricole.

Notre agriculture, mondialement reconnue, n’est plus compétitive.

Et nos paysans vivent avec 350 euros par mois , pendant qu’un seul mineur isolé coûte 50 000 euros par an au contribuable !

https://www.leparisien.fr/economie/exportations-l-agriculture-francaise-en-alerte-rouge-10-06-2019-8089995.php

Le secteur de la santé est au bord de l’implosion

Plus besoin de faire un dessin pour parler de l’effondrement du modèle sanitaire français, qui faisait notre fierté depuis des décennies.

On a vu où menait la fermeture des hôpitaux, la suppression de lits par dizaines de milliers, la baisse des effectifs.

Nos soignants ont affronté le Covid-19 sans masques, sans blouses, sans gants, sans respirateurs, sans tests, sans médicaments. Beaucoup ont payé de leur vie l’incurie et l’imprévoyance du pouvoir.

Et on apprend aujourd’hui qu’ils devront payer leurs masques !!

Le modèle de santé qui se croyait le meilleur du monde a dû euthanasier ses vieux faute de moyens et faire appel aux voisins étrangers pour soigner les patients. Une médecine de guerre inhumaine.

Le réseau SNCF est en lambeaux

Sans entretien, avec des retards et des pannes multiples, ce service public, ex-fierté nationale, cumule une dette colossale de 47 milliards, dont 35 repris par l’État.

30 % du réseau sont à remettre en état, après des années de “tout TGV”

La défense est en déclin depuis 60 ans

Avec un budget égal à 1,35 % du PIB, nos soldats font la guerre avec des matériels vieux de 40 ans. Derrière la vitrine diplomatique du porte-avions Charles-de-Gaulle, il y a la misère.

En 1960, avec la guerre d’Algérie, les effectifs atteignaient 1 million de soldats avec un budget porté à 5,44 % du PIB.

En 1964, les effectifs chutaient à 675 000 hommes et en 2020 on tombe à 270 000 personnels dans les armées.

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/le-budget-de-la-defense-en-declin-depuis-soixante-ans-14-03-2013-1640131_53.php

La police est à l’abandon

Avec des locaux vétustes, des guimbardes affichant 300 000 km au compteur et en sous-effectif permanent, nos policiers doivent s’équiper à leurs frais.

Abandonnés par le pouvoir et persécutés par la hiérarchie et la justice, ils sont au bord de l’implosion eux aussi.

https://rmc.bfmtv.com/emission/manque-de-moyens-dans-la-police-certains-doivent-acheter-leurs-propres-menottes-1362859.html

Insécurité. Là c’est le pompon !

Celle-ci a été multipliée par 5 depuis les années soixante. Cette insécurité, nous en avons importé la majeure partie et l’avons cultivée par le laxisme judiciaire.

La France est le seul pays au monde où les commissariats sont attaqués et où les policiers, toujours présumés coupables, ont peur de tirer pour sauver leur peau !

Et 120 attaques au couteau par jour, la plupart passées sous silence, par une presse aux ordres, indigne d’une démocratie.

Quant à la justice du “mur des cons” , inutile de compter sur elle. Elle privilégie une réinsertion improbable à une sanction certaine. Avec Dupond-Moretti, c’est l’apothéose !

https://fr.actualitix.com/blog/taux-de-criminalite-en-france-depuis-1949-a-2012.html

Lien immigration-criminalité : 10 preuves accablantes qui accusent le pouvoir

Dette de 3 000 milliards fin 2020, avec un PIB en chute libre. 120 % à 130 % du PIB d’endettement, un record.

La France, pays de l’OCDE le plus écrasé d’impôts, est aussi le pays le plus endetté, derrière le Japon et l’Italie. Un véritable exploit. Plus on paie, plus les caisses sont vides.

Il est vrai qu’il faut financer le coût de l’immigration, avec des millions d’immigrés dont la contribution au PIB ne compense pas leur coût social.

Le coût réel de l’immigration dépasse allègrement les 120 milliards par an.

À 50 000 euros le mineur isolé, et on en a 60 000 en 2020, qui peut encore nier que l’immigration nous ruine ?

Une immigration dévastatrice.

Alors que le pays s’effondre, surendetté et écrasé de chômage, avec 9 millions de pauvres, Macron ouvre les frontières comme jamais. Ce sont 500 000 immigrés qui entrent chaque année en France, alors que le chômage explose.

Le solde démographique naturel, c’est-à-dire les naissances moins les décès, est de 140 000 nouveau-nés, dont une bonne partie d’origine immigrée.

L’immigration est donc trois plus importante que les naissances. Qui ose nier que le Grand Remplacement est en marche ? Qui peut démontrer, chiffres en mains, que c’est un fantasme populiste ?

276 576 visas longues durées, + 6,8 %

132 614 demandeurs d’asile, + 7,3 %, dont aucun débouté ne repartira

40 000 mineurs isolés, dont la moitié sont des fraudeurs majeurs

Des dizaines de milliers de migrants clandestins, venus majoritairement d’Afrique et du Maghreb.

Une explosion de l’islamisme qui va tout emporter.

La partition du pays est en marche sans la moindre prise de conscience des autorités. Le plan contre le séparatisme ne risque pas de traumatiser les barbus.

Plus le communautarisme musulman s’impose, plus le nombre de mini-califats explose dans le pays, et plus Macron ouvre les frontières et déroule le tapis rouge aux islamistes pour arabiser le pays. C’est un désastre identitaire hallucinant.

74 % des jeunes musulmans donnent priorité à la religion sur la République. Et des Bisounours osent encore nous dire que l’intégration est réussie.

C’est la libanisation qui attend la France, avec une guerre civile comme au Liban des années 1980.

Ce sont les caïds et les barbus qui font la loi dans les cités, pas les forces de l’ordre, qui ont ordre de raser les murs et de ne pas intervenir.

Jamais depuis la guerre, on a vu une telle démission de l’État face aux ennemis de la République.

Gestion du Covid-19

Cette gestion irresponsable et mensongère, du début à la fin, illustre à elle seule l’état de délabrement de la France, coulée en trois décennies dans les bas-fonds.

Nous courrons au désastre social et humain en sabordant l’économie, parce que rien n’était prêt au plan sanitaire.

Des centaines de milliers de faillite et des millions de chômeurs seront à mettre au passif de Macron et son Conseil scientifique de pieds nickelés.

Tout est à l’abandon, notre pays recule d’année en année dans tous les domaines.

La recherche à court de crédits

Si l’argent coule à flots pour l’accueil des immigrés et des clandestins, mieux traités que les natifs, la recherche est le parent pauvre du pays.

Combien de brevets sont partis aux États-Unis ou ailleurs, parce que nos chercheurs ont été abandonnés ?

Notre dernier prix Nobel de chimie ne fait pas exception. Elle est française, oui, mais le fruit de ses travaux est parti aux États-Unis et en Chine.

Conclusion

Le déclin de notre pays est tel que seul un homme fort et courageux, ou une Thatcher française pourrait le sauver du naufrage définitif.

Mais tout plan de sauvetage passe d’abord par l’arrêt total de l’immigration , puisque notre ruine provient essentiellement de ce fardeau aussi écrasant qu’incontrôlé.

Sans ce préalable vital, il est inutile d’espérer le moindre redressement.

Fermeture totale des frontières, fin du droit du sol et de la double nationalité.

Déchéance de la nationalité française pour tout criminel binational.

Suppression du social aux familles de mineurs délinquants.

Social réservé aux seuls Français. Arrêt des naturalisations de masse.

Traque sévère de la fraude sociale, estimée entre 50 et 70 milliards. etc.

Mais pour cela, il ne faut pas avoir la main qui tremble. Il faut avoir le cuir épais et surtout, il faut que les Français cessent enfin de voter pour les mêmes qui les ont toujours trahis.

Les peuples sont toujours responsables de leur destin, en démocratie plus qu’ailleurs !

Nos élus sont les fossoyeurs de la nation, certes, mais c’est le peuple qui les a portés au pouvoir scrutin après scrutin.

Source :Jacques Guillemain Ex-officier de l’armée de l’air. Pilote de ligne retraité.

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ENCORE UNE BELLE LETTRE, UN DISCOURS QU’ILS NE VEULENT, NE PEUVENT PAS ENTENDRE…

Dans un lycée d’Île-de-France, un collectif de professeurs s’est réuni derrière une lettre lue aux élèves en hommage à Samuel Paty. Ils dénoncent les ravages de l’islamisme et réaffirment des principes républicains. Une lettre que « Marianne » publie.

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« Bonjour à tous,

Le vendredi 16 octobre, juste avant les vacances de la Toussaint, à Conflans-Sainte-Honorine, un professeur d’histoire-géographie a été assassiné par un terroriste islamiste. Ce professeur, Samuel Paty, est mort dans des conditions horribles, décapité par l’assassin qui l’avait pris pour cible.

Jamais, jusqu’à présent, en France, un professeur n’avait été assassiné pour la seule raison que son enseignement déplaisait à certains. C’est un événement extrêmement grave face auquel nous ne pouvons pas rester sans réagir, et c’est la raison pour laquelle nous sommes réunis.

Samuel Paty ne faisait qu’exercer son métier. En montrant des caricatures de Mahomet à ses élèves, il ne cherchait pas à les choquer, mais uniquement à les faire réfléchir sur la liberté d’expression. Nous avons tous entendu parler de ces caricatures qui avaient été publiées dans un journal danois, puis dans le journal satirique Charlie Hebdo. Un procès se tient en ce moment pour juger les présumés complices des auteurs de l’attentat du 7 janvier 2015, où les journalistes de Charlie Hebdo ont été massacrés par des terroristes islamistes pour avoir publié ces caricatures. Ce professeur, comme nous le faisons souvent en Éducation Morale et Civique, partait d’un fait d’actualité pour amener sa classe à réfléchir sur des valeurs qu’il est important de considérer lorsque l’on est citoyen d’un pays démocratique comme la France.

Il faut être très clair là-dessus : oui, dans une démocratie, on est libre de critiquer une religion ou de s’en moquer. On a le droit de représenter un personnage historique par un dessin, même si ce personnage est considéré comme sacré par certains croyants. Cela fait partie de la liberté d’expression, et ce n’est pas négociable. Les croyants dont la religion est critiquée, moquée ou caricaturée doivent accepter que certains de leurs concitoyens ne pensent pas comme eux, que beaucoup ne partagent pas leurs croyances et que ceux qui ne partagent pas leurs croyances ont le droit d’exprimer eux aussi leurs convictions sans être assassinés.

Ceux qui ne veulent pas comprendre cela, ceux qui ne veulent pas accepter les lois et les valeurs de la République française n’ont pas leur place dans notre communauté civique. Ceux qui pensent, « tout de même, il l’a bien cherché, il n’aurait pas dû monter ces caricatures » doivent bien comprendre qu’ils n’expriment pas une opinion acceptable : ils approuvent des meurtriers, des terroristes, ils participent à la diffusion de leur idéologie totalitaire. Enfin, ceux qui pensent que l’on doit se taire pour ne pas froisser la susceptibilité de certains croyants, espérant par cette concession qu’une telle horreur ne se reproduira plus, ne comprennent rien à la psychologie des fanatiques : chaque concession que nous leur faisons les encourage à exiger toujours plus. Cela ne s’arrêtera que si nous défendons fermement nos principes.

L’événement monstrueux qui a eu lieu nous oblige à tous réfléchir sur la façon dont nous nous conduisons. Nous avons vu qu’une vidéo postée sur les réseaux sociaux par un parent d’élève mécontent de cet enseignant est à l’origine du meurtre de Samuel Paty. Ce parent désignait l’enseignant à la vindicte de tous et il a suffi qu’un fanatique tombe dessus pour que le pire se produise. Cela doit nous inciter à faire preuve de la plus grande prudence et de la plus grande responsabilité lorsque nous utilisons les réseaux sociaux. Une parole maladroite, des propos stupides et diffamatoires peuvent conduire aux résultats les plus atroces, nous le savons désormais.

Il faut avoir le courage et la clairvoyance d’utiliser les mots qui permettent de nommer les menaces du temps présent. Le mot « islamisme » nous permet de désigner l’une de ces menaces, et une menace de premier plan. Il ne faut pas avoir peur de nommer le problème auquel nous faisons face. L’islamisme consiste à appliquer à la lettre la charia, un code de loi musulman originaire du VIIe siècle. Ce texte peut être utilisé, par exemple, pour affirmer l’infériorité des femmes par rapport aux hommes, justifier les châtiments corporels, interdire de changer de religion. L’islamisme, c’est transformer une religion, l’islam, en idéologie politique, une idéologie totalitaire, que certains sont prêts à imposer par la terreur.

Condamner l’islamisme ne revient pas à condamner l’ensemble des musulmans. Vous ne devez pas craindre d’être accusés de racisme ou d’intolérance en rejetant les idées et les actes des islamistes. La religion n’est pas dans les gènes, nous choisissons d’y croire librement, cela n’a rien à voir avec l’idée de racisme. Un raciste condamne l’autre du fait de son apparence, de sa couleur de peau, dont la victime de racisme n’est pas responsable. La petite minorité de musulmans qui sont devenus islamistes ont fait un choix libre, qui ne dépend que d’eux, que l’on peut donc critiquer et combattre. Le choix qu’ont fait les islamistes mérite d’autant plus d’être combattu par tous qu’ils causent aussi beaucoup de tort aux musulmans qui ont choisi de vivre leur foi de façon bienveillante et tolérante.

Nous avons vu de quoi les islamistes sont capables dans les territoires qu’ils contrôlaient, en Afghanistan, en Syrie, en Irak. Qui que vous soyez, quoi que vous pensiez, quels que soient vos goûts et vos centres d’intérêt, ils viendront vous empêcher de vivre librement. Vous aimez lire ? Ils vous interdiront toute lecture sauf celle des textes sacrés. Vous aimez l’art ? ils détruisent les œuvres d’art du passé, et vous empêcheront d’en créer de nouvelles. Vous aimez le sport ? Si vous êtes une fille, oubliez, c’est interdit pour vous. Si vous êtes un garçon, les activités physiques se limiteront à l’entraînement au combat pour vous préparer à mourir au nom de la religion. Vous aimez discuter de tout et de rien avec vos amis ? Attention, chaque parole peut vous coûter la vie. Vous aimez la musique, faire la fête et danser ? Oubliez, ou ils vous conduiront tout droit à la mort à l’aide des instruments tranchants qu’ils affectionnent. La joie, la culture, la liberté s’éteignent partout où ils étendent leur ombre.

Mais si vous ne vous laissez pas paralyser par la peur, votre génération sera peut-être celle qui parviendra à surmonter cette menace. Celle qui aura montré, par sa calme détermination, qu’elle ne tombera jamais dans le repli sur soi et la crainte de s’exprimer, ces pièges tendus par les fanatiques. Tout au contraire. Vous irez vers les autres. Vous viendrez leur apporter vos idées, vous leur ferez part de votre façon d’envisager l’existence, sans jamais vous imposer par la force. Vous saurez aussi écouter ce que les autres vous diront, respecter leur point de vue, partager des moments d’échange et construire des projets avec eux. C’est cela, la liberté d’expression.

En attendant, pour qu’un jour nous puissions sortir de cette succession d’attentats intolérables, il faut être forts. Intellectuellement. Moralement. Ce n’est que si nous sommes solides et unis dans la défense de nos valeurs que l’ennemi arrêtera sa progression. C’est à cela que nous, les professeurs, essayons de vous préparer, en vous transmettant des connaissances et en vous aidant à développer votre capacité à réfléchir par vous-mêmes et à argumenter. Il est de notre devoir de continuer à le faire.

Nous espérons que vous nous comprenez. Nous espérons que vous nous soutenez. Nous comptons sur vous.

Merci de votre attention§

Source: Journal Marianne

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QUI VEUT LA RUPTURE …

Monsieur Moussaoui,

La Publication du Numéro de « Charlie Hebdo » représentant Mahomet vient de donner lieu une fois encore à des Représailles lamentables de la part d’individus décidément bien peu éclairés que, au titre de Président du C.F.C.M, vous avez le Devoir de canaliser. Dans « Le Monde » paru ce Mercredi vous affirmez ne pas voir de lien entre les Élections en Tunisie et en Libye et l’Outrage caricatural nous rappelant tant bien que mal ce qu’est la Charia, ou tout au moins sa partie la plus spectaculaire pour le Citoyen Français de base peu au fait de ce qui se passe sur son Sol. Je vous tiens pour quelqu’un d’intelligent et de cultivé, Vous devez donc savoir qu’en France la Caricature est une Tradition très ancienne et un Art très prisé, qu’aucun Sujet n’y échappe et surtout pas un Sujet d’Actualité, et l’Instauration de la Charia sur un Sol resté longtemps Laïque est un Sujet suffisamment grave et inquiétant pour ne pas faillir à la Règle. La Charia, l’Islam, n’ont pas à faire exception à cette Règle. La Charia est un Système Archaïque fondé il y a 14 Siècles, profondément odieux, sexiste, rétrograde, discriminant et antidémocratique. Dénoncer ce Système par la Caricature est un Procédé visant à en montrer toute l’Abjection. Condamner la Charia, Monsieur, est un Acte de Salubrité Publique nécessaire à la Démocratie dont vous profitez puisque c’est en France que vous vivez en toute Liberté. Jouiriez-vous de la même Liberté au Maroc ? J’en doute fort, sinon comment expliquer la Présence aussi énorme de Marocains abandonnant le Maroc pour la France ? C’est bien que l’air y est plus doux et plus libre ici. Cette Charia, prônée par Le Coran et faisant Partie intégrante de l’Islam (le Coran est la Base de l’Islam, l’Islamisme n’en étant que son Expression la plus spectaculairement virulente), il est hautement souhaitable de s’en inquiéter, d’autant qu’une bonne partie de ceux qui ont permis ce Page 3 sur 6. Désastre antidémocratique vivent sur notre Sol et que des Élus « dhimmis » comme les nomme votre Dogme, appellent de leurs voix le Droit de ces Promoteurs Chariamistes de se présenter à des Elections avec les Conséquences terribles qu’on imagine. Vous déclarez que « Pour les Musulmans, le simple fait de caricaturer le Prophète est, en soi, inacceptable et blessant »

Blessant, je le conçois, mais inacceptable ? Ce qui est inacceptable, c’est d’Interdire le Divorce, « y compris en France. » Ce qui est inacceptable, c’est d’Autoriser la Polygamie, « y compris en France. » Ce qui est inacceptable, c’est de Considérer que la Femme est inférieure à l’homme,  » y compris en France. » Ce qui est inacceptable, c’est d’Enfermer les Femmes sous des Linceuls noirs, « y compris en France » Ce qui est inacceptable, c’est de Refuser à la Femme d’épouser l’homme de son choix, pour lui faire épouser celui que sa famille a choisi pour elle, « y compris en France. » Ce qui est inacceptable, c’est qu’il existe un «Conseil Européen de la Recherche et de la Fatwa décrétant les Fatwas ayant pour Vocation d’être appliquées en France».

En France, Aucune Loi ne punit le Blasphème, comme l’a d’ailleurs démontré la récente Affaire du Coran brûlé, et qui a vu la relaxe de l’Incendiaire. En conséquence en France, Monsieur Moussaoui, il est permis de brûler un Coran si on le souhaite, et de Caricaturer et de se moquer d’un Prophète, fût-il le vôtre. Les différentes Manifestations Hostiles à cette Publication de Charlie Hebdo n’ont pas manqué de fleurir sur les Forums, certains insultant copieusement les Français, d’autres réclamant à grands Cris des Caricatures de « juifs de 40 », ce qui semble assez loin de votre souhait d’un «désaccord exprimé dans le Respect des Lois et de l’Intégrité des personnes » Vous devriez d’ailleurs rappeler à vos Coreligionnaires si bienveillants et aimants envers les Citoyens qui les accueillent, que la Fête de l’Aïd el-Adha qu’ils vont fêter dans quelques jours est un vibrant Hommage à Abraham, un Juif ! À mon avis, certains doivent ignorer ce Détail au vu du niveau intellectuel remarquablement bas de leurs Commentaires. Dans votre intertview, une phrase m’interpelle tout particulièrement : «Dans le même temps, ils doivent accepter et comprendre que dans nos Sociétés le Rapport au sacré n’est pas le même pour tous». J’aimerais savoir de quelle Société vous parlez ?

Est-ce la Société Musulmane, Est-ce la Société Française, Est-ce la Société Marocaine ? Page 5 sur 6. Si c’est la Société Marocaine , c’est que vous ne vous sentez pas Français. Si c’est la Société Musulmane , c’est que vous ne vous sentez pas Démocrate et si c’est la Société Française , je vous rappelle qu’elle n’a aucun Rapport au Sacré puisque séparée du Religieux, depuis qu’une célèbre Loi de 1905 en a décidé ainsi, ce que manifestement, malgré votre Récente Naturalisation, vous ne semblez pas avoir encore bien intégré. D’ailleurs, dans votre Document répertoriant les différents Abattoirs pour l’Aïd, vous illustrez parfaitement la difficulté que vous et vos Coreligionnaires avez à vous considérer comme des Citoyens Français à part entière puisque vous adressez vos vœux aux «Musulmans de France» et non pas aux Musulmans Français Je vous invite donc, Vous et vos Coreligionnaires «de France», à vous interroger sur votre Rôle dans notre Société Française, sur votre Capacité à adhérer à nos Valeurs Laïques et Démocratiques, et sur votre Capacité à pratiquer l’AutoDérision; car décidément, je vous trouve très coincés du turban. J’attends avec impatience, votre Rapport sur les Actes Islamophobes que vous avez recensés, et ne manquerai pas de compiler de mon côté, les Actes Francophobes que je me ferai un plaisir de vous transmettre à mon tour. Par ailleurs, en cherchant (vainement) vos Coordonnées, je tombe à l’instant sur un Article du site c.f.c.m.t.v, Page 6 sur 6. Particulièrement insultant pour les Citoyens Français. Je suis très choquée par les Relents de Xénophobie de cet Article dans lequel il est question de la France qualifiée de «République malade et satanisée», de «protection bienveillante d’un Pouvoir Occulte, «qui trouve toute sa Jouissance dans le Spectacle du malheur d’une Frange indésirée de sa Population», de «la France victime de son arrogance et de son orgueil ». En tant que Représentant des Musulmans en France, vous seriez bien inspiré de veiller à ce que le Pays qui vous accueille, et qui vous a accepté comme Citoyen, ne soit pas insulté et traîné dans la boue par votre Communauté, car si la Loi sur le Blasphème n’existe pas, la Loi sur la Diffamation existe bel et bien. Je vous prierai donc de faire en sorte, que cet Article injurieux soit rectifié, afin de ne pas créer davantage de tensions. Veuillez agréer, Monsieur Moussaoui, mes salutations définitivement laïques. Caroline Alamachère. TU L’ENVOIES A QUI TU VEUX MAIS TU L’ENVOIES s

Source : Riposte Laïque Caroline Alamachère

Mise au point sur ma lettre à Moussaoui faussement attribuée à Charlie

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DISONS-LE CARREMENT !

La France n’est pas les U.S.A. et il n’est pas question qu’elle devienne , comme ces derniers , un « melting pot » , un creuset d’absorption d’une immigration mondiale , ni même européenne .

Ce n’est pas parce que la France a accueilli et même fait venir des travailleurs étrangers sur son sol pour y occuper des emplois salariés non pourvus , notamment après les guerres qui avaient décimé sa population , qu’il en ressort pour elle l’obligation juridique , ni même l’obligation morale de faire de ces immigrés , même européens , des nationaux français .

Être Français , cela ne s’autodétermine pas , ne s’arroge pas .

Cela ne se mérite même pas .

Cela se constate dans sa vie , dans ses mœurs , dans sa pensée , dans sa culture .

Et c’est cela seul , cette assimilation de fait et non de droit qui doit pouvoir permettre d’acquérir , voire de conserver la nationalité française .

Il y a , en effet , sur le territoire national , des personnes qui ont peut-être la nationalité française , mais par un concours de circonstances qui n’ont rien à voir avec leur volonté propre .

Il est tout de même invraisemblable que le ministre de l’Intérieur , Gérard Darmanin , reconnaisse ouvertement que , parmi les terroristes de daesh arrêtés , il y a plus de Français que d’étrangers sans , en même temps , saisir le Parquet en vue de les faire juger pour haute trahison et , en tout cas , déchoir de la nationalité française .

Non seulement il faut en finir avec le droit du sol , mais il faut soumettre l’acquisition de la nationalité française , à la majorité de tout individu , homme ou femme , à l’accomplissement d’un service militaire national d’au moins douze mois et à l’apprentissage et à la pratique des armes contre tous les ennemis de la France .

D’autres pays le font , comme Israël aujourd’hui et comme la France jusqu’à vingt-quatre ans en arrière .

Bien sûr que la France a encore des ennemis , voire en a de plus en plus et des ennemis de plus en plus dangereux .

Il n’existe pas de culture européenne !

Les seuls dénominateurs communs qui existaient entre la France et la plupart des autres pays dits européens étaient la religion , la foi en un même Dieu et des souverains qui appartenaient aux mêmes familles royales .

Mais de qui Macron est-il le cousin ou Merckel est-elle la grand-mère ?

Et quelle foi commune entre eux et avec le premier ministre anglais?

A plus forte raison albanais ou roumain ?

Des Europes ont existé , il y a bien longtemps , celles qui voyaient régner les Bourbon , les Habsburg , les Hohenzollern et les Romanov .

Mais elles sont mortes , en grande partie sous les coups de boutoir des collectivismes de tous poils et des révolutionnaires qui ne voulaient que la destruction de ce qui existait .

L’Europe politique n’existe pas et n’existera pas parce que rien , même pas une histoire commune ( et c’est bien pour cela que l’on s’efforce de nous faire oublier nos histoires nationales ) , ne réunit les Etats d’Europe maintenant que l’URSS est tombée .

Cela ne se décrète pas non plus d’être européen .

Et ce n’est pas la contemplation des merveilles de l’art qui fait de nous tous des Européens béats les uns devant les autres et prêts à s’embrasser à bouche que veux-tu !

C’est bien pour cela , et non à cause des épidémies , que les frontières nationales doivent être rétablies et contrôlées .

La politique n’est pas une affaire de sentimentalisme romantique , ni de charité mal comprise .

Faire de la politique , c’est ne pas se faire d’illusions , regarder devant soit certes , mais aussi derrière et sur les côtés .

Et puis , il faut en finir avec cette idée absurde de droit à l’autodétermination des peuples .

Il ne doit y avoir que des Etats souverains et indépendants qui ne s’immiscent pas dans les affaires des autres , qui ne s’amusent pas à y intervenir , même au motif de les convertir à la prétendue démocratie française des droits de l’homme ( qu’ici , on ne respecte même pas )  ou de les évangéliser ou réévangéliser pour en faire des Chrétiens d’apparence .

Evangéliser ? Mais les Etats européens ont été convertis à la franc-maçonnerie , du moins pour les Etats d’Europe de l’Ouest , et on a baptisé cela « droits de l’homme » .

Les droits et les devoirs de chaque homme sont simples et n’avaient pas besoin de Déclaration Universelle , ni Européenne .

Nous naissons avec beaucoup plus de devoirs , c’est-à-dire de contraintes , que de droits .

Nous ne connaissons ni le jour , ni l’heure et cela , c’est une limite absolue dont le principe ne mourra jamais .

Et nous naissons tous de parents différents , avec des idées différentes et des habitudes différentes .

Nos goûts et nos couleurs , gardons-les donc et faisons-les respecter contre tous , pourvu que nous ne tentions pas de les exporter par la force , et battons-nous pour eux plutôt que pour de pseudo-égalités dont nous voyons bien qu’elles n’existeront jamais qu’en superficie , parce qu’il y en aura toujours qui seront plus et feront mieux .

Le nivellement par le bas doit être laissé à nos ennemis dont c’est la doctrine .

Le sujet est inépuisable , parce qu’il existe une grande cohérence dans l’ordonnancement du monde dont beaucoup appellent Dieu son auteur .

Source : Patrick Balmitgere Membre du groupe Amis qui aiment Philippe de Villiers

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L’INVASION, LE TERRORISME EN EUROPE : VOULUS OU SUBIS ?

J’essaie toujours de garder à l’esprit cette formule du président ROOSEVELT : « En politique rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi »

Le site Armée média http://www.armee-media.com/2018/11/10/42729/ nous dit que le Général Gomart aurait déclaré: « l’invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée »

Patron du renseignement militaire, qui a quitté l’armée en mai 2017, Il explique « Rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles ». Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) était chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire.

Il aurait développé, en ouverture du colloque GEOINT (Géospatial Intelligence), qui s’est tenu à la Société de Géographie à Paris, les 11 et 12 septembre 2018, comment le trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée est connu du Renseignement français.

La Direction du Renseignement Militaire, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de Renseignement Géospatial Interarmées). Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.). C’est ainsi que la DRM peut présenter au gouvernement français une situation précise de la présence des migrants sub-sahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des « passeurs » de migrants. Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée (Eunavfor Med) lancée en mai dernier. Le général Gomart a déclaré, lors du colloque, que les militaires français avaient repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte). Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent. Il les voit préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable. Avant tout départ en mer, les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses migratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…

Le GEOINT est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géo localisées.

Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques ».

L’invasion n’avance pas au hasard

Il n’y a donc aucun mystère, tout se sait. On sait où les « passeurs » vont s’approvisionner en bateaux. On sait que la Turquie délivre de faux passeports et que les autorités de réception ferment les yeux. Le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, et il pourrait le voir également en Europe. Mais peut-être regarde-t-il, par ordre, dans d’autres directions !

Un autre site ci-dessous, nous dit non le général Gomart n’a jamais dit cela. OK, mais pourquoi ne dément-il pas lui-même ? Je n’ai trouvé nulle part de démenti formel venant de lui….

Et puis voici cet interview d’un journaliste allemand Christoph HÖRSTEL qui lui développe la notion de « Management de la terreur » et qui nous explique que tous ces événements terroristes pourraient être « distillés » pour nous maintenir sous tension…

Ce qui confirme bien que, si les flux migratoires sont étroitement surveillés, leurs contrôles restent politiques…! d’un côté le président affirme haut et fort à grands effets de manche : ils ne passeront pas et en réalité on ouvre les vannes pour écoper à la petite cuillère. Comment peut-on accorder un quelconque crédit à ses discours ? ou dirai-je rodomontades…

Note de citoyen indigné : Si vous suivez un peu ce blog, vous vous doutez de mon opinion, faîtes-vous la vôtre. Vous pouvez lire aussi les articles repris sous la rubrique Eurabia : https://uncitoyenindigne.wordpress.com/?s=Eurabia

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NOUS NE SOMMES PLUS VIVANTS,NOUS SOMMES DES NON-MORTS

Confinement : la trahison de l’état est sans précédent

Ce qu’aucun envahisseur n’avait osé, le gouvernement élu d’un pays démocratique, patrie des Droits de l’Homme, réussit à l’imposer légalement grâce à l’État d’urgence sanitaire qui vient d’être prolongé jusqu’au 16 février 2021.

La santé plutôt que la liberté, mais sans liberté point de santé, ni physique, ni psychique. La société sans liberté devient malsaine.

« Nous devons réapprendre à être pleinement une nation. Nous vivions dans une société d’individus libres, alors que nous sommes une nation de citoyens solidaires. »

Cela fait longtemps que les libéraux attirent l’attention des Français sur la réduction de leurs libertés. Cette fois elle est actée par Macron lui-même. Les Français ne sont plus libres et ne le seront plus.

Ils seront des prisonniers, solidarisés les uns aux autres par les chaînes que l’État aura forgées. Ils n’auront aucune autre latitude autre que celle d’agir là où l’État leur dit d’agir et de penser. Emmanuel Macron ose appeller cela une nation…

C’EST UNE TRAHISON

Ce qu’aucun envahisseur n’avait osé, le gouvernement élu d’un pays démocratique,  patrie des Droits de l’Homme, réussit à l’imposer légalement grâce à l’État d’urgence sanitaire qui vient d’être prolongé jusqu’au 16 février 2021.

Ceux qui croient que l’État d’urgence sanitaire sera un jour entièrement levé sont probablement très naïfs. Avec lui les hommes de l’État ont trouvé un levier extraordinaire, inespéré et d’une puissance terrifiante pour accroître leur pouvoir, leur mainmise sur la société, sur les individus, jusque dans leur vie privée, jusque dans leur domicile, jusqu’au cœur de leur famille.

Les politiciens peuvent accomplir leur rêve de façonner l’Homme nouveau (vert) pour une société nouvelle (verte). Sans oublier que tant qu’il dure ils n’ont pas de comptes à rendre.

Ainsi, en prenant des mesures coercitives au prétexte de cette épidémie :

L’État a trahi les principes de la République française

Dont la devise est « Liberté, égalité, fraternité ». Il faut remarquer que liberté figure en premier. Grâce à l’État d’urgence sanitaire l’État a restreint les libertés individuelles. Il est allé jusqu’à confiner, puis reconfiner toute la population, sans jamais lui avoir rendu sa liberté.

L’État a trahi la Constitution

Le Préambule de la Constitution fait référence à la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789.

Elle dit dans son article 2 : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »  

La liberté est citée en premier.

Le Préambule précise :

« Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789. »

De plus la Déclaration ses Droits de l’Homme de 1789 figure en bonne place sur le site de l’Elysée.

Il n’est pas inutile de se rappeler ici que pour les pères de cette Déclaration les problèmes surgissent quand l’État se dispense de les respecter :

« Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs »  

L’État a trahi les Français en détruisant leurs droits naturels

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. »  Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Son rôle consiste pourtant à les garantir.

La liberté est donc en France un droit individuel naturel, imprescriptible, inaliénable et sacré. Malgré cela le gouvernement l’a détruite.

CE QUE DIT CETTE ATTEINTE AUX DROITS NATURELS INDIVIDUELS

C’est un test de résilience et de résistance de notre société, voire de notre civilisation. Le résultat est très inquiétant.

La soumission c’est la facilité. La soumission c’est la disparition de l’élan vital. La liberté a un coût, un prix. Il est cher. Elle se mérite.

La valeur suprême qu’est la liberté irrigue, vivifie, sublime toutes les autres. En effet il est légitime de se battre et mourir pour défendre la personne ou la propriété. Mais se battre et mourir pour la liberté est un élan transcendant universel qui soulève l’humanité. Le combat pour la liberté est aussi vieux que la civilisation humaine.

Il fut un temps où en Occident la liberté était première, absolument sacrée, inattaquable. Le sacrifice de la vie était parfois nécessaire pour la défendre. Cela ne se discutait même pas. Ce fut encore le cas il y a un peu plus de 80 ans, quand des millions de personnes se sont battues et ont perdu la vie pour être libres. Aujourd’hui il est légitime de se demander s’il existe encore une cause pour laquelle les Occidentaux accepteraient de se battre et éventuellement mourir.

Toujours est-il que, malheureusement aujourd’hui en France, il ne reste plus grand monde pour défendre la liberté.

Des frémissements peuvent laisser espérer que cela pourrait changer. Par exemple ces actions de beaucoup de maires  ou d’autres plus désespérées. Il existe aussi des réflexes malsains consistant, au lieu de réclamer la liberté pour tous, par exemple tous les commerces, d’exiger la coercition pour tous, petits commerces, certains rayons de grandes surfaces, e-commerce.

Force est de reconnaître que la machine à broyer étatique a écrasé tout esprit de résistance. Non seulement le totalitarisme est mis en place sans aucune difficulté mais il est réclamé par beaucoup. La peur, la soumission à l’autorité, le suivi de la masse font leur office. Un pouvoir totalitaire ne peut rien espérer de mieux qu’une population qui réclame son oppression.

Aujourd’hui toute une population accepte quasiment sans broncher d’être enfermée une deuxième fois, de subir des mesures de privation de liberté, sans avoir commis aucun délit et objectivement sans cause valable. La Covid-19, quoi qu’on en dise, est gérable. Ces mesures coercitives sont les seules qu’utilise l’État pour, prétend-il, lutter contre l’épidémie. En particulier :

  1. il interdit de traiter étiologiquement l’infection au stade précoce ;
  2. il se détourne de l’isolement des seuls malades ;
  3. il n’a toujours pas prévu suffisamment de lits de réanimation.

L’ÉTAT NOUS REFUSE DE VIVRE, IL FAIT DE NOUS DES NON-MORTS

Selon toute vraisemblance « Il faut vivre avec le virus », l’infection prenant une tournure saisonnière. Le mot important est vivre. Pour Bastiat la vie sans la liberté n’était pas la vie.

Vivre sans la liberté ce n’est pas vivre, puisqu’avec elle, la personnalité, la propriété  « sont les trois éléments constitutifs ou conservateurs de la vie. » Détruire la liberté détruit la vie, au sens métaphysique mais aussi physique puisque beaucoup sont morts alors qu’ils n’auraient pas dû, du SARS-coV2, de privation de soins ou d’isolement et d’abandon.

Ces trois droits naturels sont liés, porter atteinte à l’un détruit les autres.

En supprimant la liberté l’État n’a aucun respect pour les Français, ni pour leur travail, ni pour la transmission de leurs savoirs, ni pour leur projet de vie. Nous ne pouvons plus disposer de ce qui nous appartient, de ce que nous créons par notre travail. Toute personne est considérée incapable d’agir rationnellement, de choisir librement, de prendre des risques et des responsabilités.

En détruisant la liberté l’État détruit la personnalité, l’humanité, il réifie. La liberté est consubstantielle de l’humanité. Sans liberté il n’y a pas d’Homme. Les êtres humains ne sont plus que des pions, les rouages d’une mécanique sociale.

« Détruire la liberté d’agir, c’est détruire la possibilité et par suite la faculté de choisir, de juger, de comparer ; c’est tuer l’intelligence, c’est tuer la pensée, c’est tuer l’homme. » Frédéric Bastiat, Harmonies économiques, Chapitre X, Concurrence (1850)

Aujourd’hui ce qui nous est imposé est de vivre confinés dans un monde désinfecté, stérile, ou plutôt d’y rester physiologiquement non mort, sans souffrance physique, le plus longtemps possible, à n’importe quel coût même celui de sa liberté. La joie, le plaisir de vivre ses passions, d’accomplir son destin, son projet de vie sont secondaires.

Le bonheur de vivre pleinement, d’embrasser ses enfants, ses petits- enfants, ses parents, ses amis, de partager des moments de convivialité, d’accompagner les êtres chers, s’il le faut jusqu’à leur dernière demeure, sont sans valeur.

LA LIBERTÉ EST UN DROIT NATUREL ET UN PRINCIPE

Il ne faut pas reculer sur un principe. Il ne faut pas reculer sur la liberté. Les conséquences délétères sont incommensurables, sociales, économiques, humaines. Au nom de la santé, l’État détruit notre vie en détruisant notre liberté.

Il faut cesser de gouverner par la peur. La peur est mauvaise conseillère et dans la panique on fait n’importe quoi, surtout des erreurs qui deviennent des fautes lorsqu’elles se répètent.

Il faut que l’État cesse d’infantiliser les gens et les traite comme des personnes rationnelles capables de choisir. Les Français prendront leurs responsabilités, agiront de manière bien plus pertinente et efficace.

La politique doit cesser de vouloir s’occuper d’une épidémie.

Il faut rétablir la confiance. Il faut rétablir la liberté.

« La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’État intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la liberté » Propriété et loi (1848)

« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. » La Loi (1850)

Sinon, toute espérance perdue, ceci est peut-être un avant-goût de ce qui pourrait arriver. Autant l’éviter.

Source : Contrepoints Patrick de Casanove

Note de Citoyen Indigné : Ce que je ressens, c’est que Macron, par tous les moyens ou tous les prétextes, veut pousser les Français à l’insurrection, à la révolte, pour instaurer un état d’urgence voire un état de siège et nous verrouiller complètement.

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